Great Place To Work® France dévoile la 9ème édition de son Palmarès des villes les plus attractives de France pour travailler. Le Sud de la France est toujours largement plébiscité par les Français qui placent Aix-en-Provence et Bordeaux en tête des villes où il fait bon travailler, suivies de près par Toulouse et Paris. Pour la première fois en neuf ans, la Florence provençale défie la capitale girondine, détentrice historique du titre.
Le Sud de la France toujours aussi attractif
Les Français favorisent à nouveau cette année les villes du Sud de la France. Aix-en-Provence et Bordeaux se classent en tête des villes où les Français aimeraient travailler. Un trio de métropoles sudistes complété par Toulouse qui se classe à la deuxième position, juste avant Paris.
De façon générale, les villes du Sud sont largement représentées dans le top 10 des villes les plus attractives pour les actifs : Lyon (4ème), Montpellier (5ème), Nice (6ème) et Perpignan (10ème). Une attractivité également présente chez les moins de 35 ans qui classent Bordeaux (2ème) et Lyon (3ème), juste après Paris dans le classement des villes où il fait bon travailler.
« Le Sud de la France jouit d’une image très positive dans l’imaginaire collectif, et les politiques économiques et d’urbanisme menées par les collectivités de ces territoires ces dernières années ont largement contribuées à en accroître l’attractivité. », analyse Marilyne Vaussourd, Responsable Sud-Ouest chez Great Place To Work® France.
Elle poursuit : « ces régions bénéficient également d’un tissu économique particulièrement dynamique, avec des entreprises innovantes issues de nombreux secteurs et qui misent déjà sur une expérience collaborateur de qualité comme vecteur d’attractivité et de fidélisation des talents ».
La qualité de vie reste le premier critère aux yeux des Français, devant la dimension économique
Cette préférence pour les villes du Sud de la France résonne avec les critères soulevés par les Français dans leur choix de lieu de résidence. Pour 1 Français sur 2, la qualité de vie est le critère décisif pour se projeter dans une nouvelle ville. La qualité et le coût de l’immobilier (32%) arrivent en deuxième position, suivis de la proximité des proches et des amis (28%) puis du dynamisme de l’économie et des opportunités d’emplois (26%)
Marilyne Vaussourd explique ainsi : « Ces résultats montrent, certes, l’impact de la hausse des prix et de la perte de pouvoir d’achat d’un certain nombre d’actifs français, mais aussi que la dimension « bien-être » reste primordiale pour les Français. On constate clairement l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et de la qualité de vie, qui regroupe la climat et l’environnement bien sûr, mais aussi la vie culturelle et sociale, le rythme de vie. »
D’autres facteurs, liés à l’organisation du territoire sont jugés essentiels dans le choix de la ville où ils aimeraient travailler : les infrastructures de transport et l’accessibilité du lieu de travail (20%) ou encore la qualité de l’enseignement sur le territoire (10%).
La marque employeur territoriale : levier de l’attractivité des territoires
La démocratisation du télétravail a poussé les Français à interroger leurs aspirations à l’égard de leur environnement de travail. En recherche d’une meilleure qualité de vie, nombreux sont ceux qui envisagent aujourd’hui de quitter les grandes métropoles pour des villes à taille « plus humaines », pour y travailler à distance ou y retrouver un emploi.
Les leviers d’attractivité territoriale, comme le cadre et la qualité de vie, les loisirs, la culture et le climat ou encore l’immobilier et les transports, sont autant de facteurs qui concourent à l’expérience collaborateur globale et qui peuvent être mis en avant par les employeurs dans leurs stratégies de marketing RH.
« L’expérience collaborateur ne se limite pas aux seules frontières de l’entreprise. Le qualité et l’accessibilité des infrastructures de transports et de l’ensemble des services proposés sur le territoire, la richesse de la vie culturelle locale et du tissu économique sont autant de critères qui entrent aujourd’hui en compte dans le bien-être des collaborateurs. À l’heure où l’équilibre entre la vie personnelle et professionnelle devient un critère essentiel de la fidélisation des talents, les entreprises doivent s’associer à l’ensemble des acteurs du territoire pour construire un environnement de travail dans lequel chacun peut s’épanouir. », analyse Jullien Brézun, Directeur général de Great Place To Work® France.
*.Méthodologie de l’enquête : résultats issus de enquête “Great Insights” publiée et analysée en janvier 2022 par Great Place To Work® France, données récoltées par TOLUNA auprès d’un échantillon représentatif de 4 151 salariés français (méthode des quotas).